" L'OUBLI, C'EST LA FIN "
Ce blog, toujours en construction, a été créé en 2007 pour permettre à mes nièces et à mes neveux de connaître l'histoire de la famille de leur Grands Parents maternels.
Commencé précipitamment après unehospitalisation particulièrement grave. Il sera réaménagé petit à petit.
Ce blog est une ébauche et une plateforme pour l'élaboration du
"LE LIVRE DE THO"
.
septembre 2011,
ma Mère a enfin accepté de me révéler
un des secrets de famille :
le nom de mon Père biologique.
(septembre 2011) Je suis enfin délivré d’un poids infini.
Ce secret avait empoisonné mon adolescence et compliqué mes études.
Le chemin sera long pour retrouver mon Père.
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Je n'imaginai pas mon avenir.
Je redoutai les premiers jours de classes où chacun devait se présenter,
je regardai chaque jour le journal télévisé pour savoir ce qui se passait au Vietnam.
J’attendais les fins de semaines pour être enfin seul
dans l’immense bâtiment qu’était le lycée Malherbe à Caen.
a 16 ans je paraissais 20
pourtant, je ne grandirais plus.
J’oscillais entre la vie monastique et devenir Hermite,
une façon pour moi de trouver la paix intérieure.
Mais, la conscription était une obligation, alors je continuais mon chemin de lycéen
en attendant de signer un engagement dans l'Armée à mes 18 ans.
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Je n’ai jamais eu l’idée de mourir,
pourtant,
il m’était arrivé de me laisser mourir de rage.
La rage de ne pas savoir comment m’y prendre pour retrouver mon Père.
C’était au dernier printemps avant mon engagement dans l’armée.
Parti sans rien emporté, j’ai été me cacher dans une annexe de l’Abbaye Saint Martin de Mondaye (abbaye de Juaye-mondaye) près de Bayeux. Il y avait des empilements de matelas dans une aile non fréquenté en hiver. J’avais oublié qu’à cause de visiteurs indésirables, cet endroit était de temps à autre contrôlé par un novice. Il avait remarqué le mauvais alignement des matelas. C’était ainsi qu’il m’avait découvert sous une dizaine de matelas. Pendant ce temps, toute la communauté avait prié pour moi, j’étai connu à l’abbaye et ma disparition y avait été signalé. Après une semaine de disparition, mes jambes ne me soutenaient plus.
J’ai passé deux semaines dans une cellule de l’abbaye, le temps de mettre de l’ordre dans mes idées et de décider de mon avenir.
Début 2012,
je connais enfin mon nom.
L’internet m’a permit de retrouver rapidement la trace
et sutout de croiser le regard de cet homme sans nom
et si longtemps évoqué,
le Général LACAZE.
Parmi tous les Lacaze,
le seul dont le cheminement avait croisé celui de ma Mère,
était celui d'un certain Jeannou Lacase.
Maman m'affirme que le prénom du capitaine était L.....
Quelque années plus tôt, il n'y avait pas encore l'internet,
Maman disait déjà que
le jeune Capitaine ressemblait à Robert Taylor
Mystérieux, ses amis disent qu’il ressemblait à Paul Meurisse.
(Anubis, le sphinx sous l'Ancien Empire.)
Voir aussi le blog
Http://lavieenuniforme.canalblog.com
Ce blog est une construction pyramidale
spécialement construit pour
mes nièces, mes neveux,
leurs enfants et petits enfants.
Pour construire l’arbre généalogique de la famille,
il faudra, avec patience, trouver tous les liens,
glaner les indices et les noms semés dans les douze blogs
qui charpentent la structure pyramidale de ce blog.
Bonne visite au ''pays des matins calmes'',
bonne ballade dans les montagnes de mon enfance,
la Petite Suisse anamitique.
POUR ME CONTACTER
" L'OUBLI, C'EST LA FIN "
Ce blog, toujours en construction, a été créé en 2007 pour permettre à mes nièces et à mes neveux de connaître l'histoire de la famille de leur Grands Parents maternels.
Commencé précipitamment après unehospitalisation particulièrement grave. Il sera réaménagé petit à petit.
Ce blog est une ébauche et une plateforme pour l'élaboration du
"LE LIVRE DE THO"
.
(septembre 2011,
ma Mère a enfin accepté de me révéler
un des secrets de famille :
le nom de mon Père biologique.)
(septembre 2011) Je suis enfin délivré d’un poids infini.
Ce secret avait empoisonné mon adolescence et compliqué mes études.
Le chemin sera long pour retrouver mon Père.
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Débarqué en France en 1961
avec les enfants de la FOEFI
Je n'imaginai pas mon avenir.
Je redoutai les premiers jours de classes où chacun devait se présenter
en précisant le pédigrée des parents.
Je regardai chaque jour le journal télévisé pour savoir ce qui se passait au Vietnam.
J’attendais les fins de semaines pour être enfin seul
dans l’immense bâtiment qu’était le lycée Malherbe à Caen.
Je recherchai la solitude des couloirs ou de la nuit.
a 16 ans je paraissais 20
pourtant, je ne grandirais plus.
J’oscillais entre la vie monastique et devenir Hermite,
une façon pour moi de trouver la paix intérieure.
Mais, la conscription était une obligation, alors je continuais mon chemin de lycéen
en attendant de signer un engagement dans l'Armée à mes 18 ans.
Pupille de la FOEFI
je n'ai pas droit aux longues études.
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Je n’ai jamais eu l’idée de mourir,
pourtant,
il m’était arrivé de me laisser mourir de rage.
La rage de ne pas savoir comment m’y prendre pour retrouver mon Père.
C’était au dernier printemps avant mon engagement dans l’armée.
Parti sans rien emporté, j’ai été me cacher dans une annexe de l’Abbaye Saint Martin de Mondaye (abbaye de Juaye-mondaye) près de Bayeux. Il y avait des empilements de matelas dans une aile non fréquenté en hiver, je m'y suis caché plus d'une semaine, je prenais des précautions de sioux pour aller aux toilettes. Je ne pouvais pas me suicider, alors, j'attendais tout simplement que la mort vienne à moi, le froid, le silence et l'obscurité de l'endroit nourrissaient mes désespérances.
J’avais oublié que cet endroit était de temps à autre contrôlé par un novice. Il avait remarqué le mauvais alignement des matelas. C’était ainsi qu’il m’avait découvert sous une dizaine de matelas. Pendant ce temps, toute la communauté avait prié pour moi. Elève en phylo au Grand Séminaire de Caen, j’étai connu à l’abbaye. Ma disparition y avait été signalée. Après deux semaines, mes jambes ne me soutenaient plus, il a fallu me trainer à plusieurs.
J’ai passé deux semaines dans une cellule de l’abbaye, le temps de mettre de l’ordre dans mes idées et de décider de mon avenir immédiat.
Quelque années plus tôt, il n'y avait pas encore l'internet,
Maman disait déjà que
le jeune Capitaine ressemblait à Robert Taylor
Mystérieux, ses amis disent qu’il ressemblait à Paul Meurisse.
(Anubis, le sphinx sous l'Ancien Empire.)
Voir aussi le blog
Http://lavieenuniforme.canalblog.com
Ce blog est une construction pyramidale
spécialement construit pour
mes nièces, mes neveux,
leurs enfants et petits enfants.
Pour construire l’arbre généalogique de la famille,
il faudra, avec patience, trouver tous les liens,
glaner les indices et les noms semés dans les douze blogs
qui charpentent la structure pyramidale de ce blog.
Bonne visite au ''pays des matins calmes'',
bonne ballade dans les montagnes de mon enfance,
la Petite Suisse anamitique.
POUR ME CONTACTER
HOMMAGE A MONSIEUR Charles ODAKA
CE BLOG EST AUSSI
UN HOMMAGE A MONSIEUR CHARLES ODAKA, le parrain de ma Mère.
Ce samouraï chrétien était 'les yeux et les oreilles de son Empereur'.
Sans son courage
notre famille n'existerait plus,
et moi, je n'aurai jamais été.
" l'histoire du peuple Khmer" dédicacé par son auteur, à Maman Margueritte
Page de garde du livre écrit par M. ODAKA
une carte de Kobé pour Marguerite Lê Van Giap
photo de Mituko MITO 1951
Cette carte est une des rares choses que j'ai emportées avec moi en quittant le Vietnam.
Un indice devant me permettre de retrouver la trace de mon Père.
CHAPITRE 1
Moïs des montagnes de Dalat,
buvant du vin de palme ou de riz.
C'était pendant une fuite de Saigon vers Dalat
que j'ai vu le jour.
C'était M. ODAKA qui avait organisé cette fuite
pour soustraire ce qui restait de la famille à la vindicte du vietminh.
(Ici, le récit de Tante Marie diffère de la version à Maman. Pour Tante, pendant le voyage, Maman était caché entre les strapontins d’un véhicule militaire, et je serai venu au monde au pied d'un arbre. Un témoignage venu quarante ans plus tard confirmera la seconde version.
Arrivé dans les montagnes de Dalat, j'avais été confié aux bons soins des sœurs Saint Vincent de Paul. J'étai un prématuré de trois moi. Normalement, je n'aurai pas survécu. Les sœurs m'auraient offert à la divine protection de la Vierge Marie. La mère supérieure du couvent était Mère Agathe ou Marie Louise ou Philomène, je ne m'en souviens plus. Lorsqu'avec Tante Marie, j'avais été lui rendre visite au carmel de la rue du Bac à Paris, la sœur avait voulu me remettre une relique qu'elle concevait dans son bréviaire depuis plus d'un demi-siècle. En ouvrant son vieux livre de prière, il ne restait plus qu'une trace en forme d'éventail. La Mère supérieure m'expliquait qu'elle avait récupéré une feuille collée sur ma peau le jour où je lui avais été confié. C'était une feuille de ginkgo bi loba. Il se trouvait que cet arbre ne poussait pas encore dans le pays. Le foulard dans laquelle j'étais enveloppé, se trouve dans les rares choses que j'ais emporté avec moi en quittant le Vietnam. Un foulard de fabrication japonaise, offert par Monsieur Odaka)
Ce chapitre restera en dormance jusqu'à ce que je retrouve la trace de Monsieur ODAKA ou ses descendants. Cet écrivain avait pris un grand nombre de photos de Grand Père, de Maman et de la dernière maison familiale à Gia Dinh (Saïgon).
Grand Père était un ami de sa Majesté Norodom Sihanouk, dans les années 1940. J'espère obtenir, un jour, la permission de consulter les archives de la Maison Royale pour y retrouver une partie de l'histoire de Grand Père.
CHAPITRE 2 LES GRANDS PARENTS
LES GRANDS PARENTS
(Sur cette photo, il arbore l'écharpe d'Officier de l'Ordre Royal du Cambodge.)
La carte de visite de Grand Père.
Un doc phu su, c'est un gouverneur de province.
(spécial hors classe) Il était gouverneur des provinces.
Grand Père et Grand Mère
Grand Père et Grand Mère
les Grands Parents
vers les années 1935
l'arrière Grand Mère
(la maman de Prand Père)
Grand Mère dans le jardin avec les grues
Grand Mère dans le jardin de la maison de Gia-dinh
il ne restaient que les fondations lorsque la famille était revenu s'intaller à Saïgon, en 1955.
A cette époque, Papa Lucien avait acheté le « Garage Rondon » à Saïgon.
Il était ingénieur mécanicien, spécialisé en moteur diesel. Il m’arrivait de venir jouer au garage. Il paraît que je m’y prenait très bien pour nettoyer les soupapes du bloc moteur.J'avais une patience d'ange. Cela consistait à mettre une pâte abrasive au bout d’une sorte de toupie puis de faire comme les indiens. On faisait tourner l’outil en frottant les mains. Vous voyez bien comment on obtien du feu en faisant tourner une pointe en bois sur un morceau de bois. Cela me donnait des ampoules et Papa disait en riant que c’était le métier qui entrait.
Tout était intéressant. Je détournais toujours l’usage des choses que je trouvais. Il arrivait que je détériorais des éléments neufs qui arrivaient de France pour une réparation. Papa ne me grondait jamais, il rigolait et réparait. Ce qui le navrait, c’était que je parlais très mal la langue française et je ne comprenais pas toujours ce qu’il me disait. Il y avait comme un rejet, je ne parlais que le vietnamien et cela mettait Maman dans des rages terribles.
l'intérieur de la maison de Cholon
je ne connaissais pas cet intérieur